LE MILLÉSIME 2016
D’une arrière-saison fraîche et relativement sèche, naît un millésime tout en équilibre, friand, d’une grande suavité qui n’est pas sans nous rappeler le 2010.
CONDITIONS CLIMATIQUES DE LA VIGNE
Après un hiver doux et très pluvieux suivi d’un printemps frais et maussade, la sortie de grappes est très prometteuse en quantité.
La floraison profite d’une étroite fenêtre de beau temps autour du 10 juin, et dès le 21, l’été s’installe brusquement. La vigne connait alors des conditions de pousse idéales. Après un mois de juillet sec à l’ensoleillement record, les températures d’août avoisinent 30 °C en continu. Une semaine caniculaire clôt le mois et annonce une maturité précoce. Le mois de septembre, étant trop sec, a empêché le développement de la pourriture noble. Hormis 2012 de sinistre mémoire, voilà trente ans que Fargues n’avait pu lancer une trie en septembre.
LES VENDANGES
Un orage le 30 septembre permet enfin le développement du botrytis et le signal de départ des vendanges est donné le 4 octobre. Mais ce n’est qu’à partir du 20 octobre que la vendange bat son plein. Les deux tiers de la récolte sont effectués en tout juste cinq jours. Il ne restera plus que les « queues de vendange » à grappiller la semaine de la Toussaint.
LE VIN
Superficie de production : 20,25 ha Vendanges : 4 tries successives manuelles Durée de fermentation : 3 à 5 semaines, en fût, par levures indigènes Production : 22 000 bouteilles Vinification: 40 % de bois neuf et 60 % de bois d’un an et demi Durée de l’élevage : 30 mois
NOTES ET CRITIQUES DÉGUSTATION>
19/20
Une sensation de puissance tellurique lui donne du relief sans jamais dissimuler son raffinement. Un vin long, profond et racé. Magistral.
Revue du vin de France, Roberto Petronio - septembre 2018
94-97/100
Le 2016 de Fargues, encore en barrique, montre désormais beaucoup plus de définition, avec une trame vive de thé vert et de gingembre qui enveloppe un cœur de saveurs de compote d’abricot, de pêche et de coing.
La finale longue, crémeuse et envoûtante se prolonge sur des notes de noix de coco grillée et de crème brûlée.
Wine Spectator, James Molesworth - 11 avril 2018
Commentaire de dégustation du Château de Fargues
Tout comme le 2010, on retrouve le même coté floral, fleur de tilleul ; le fruité juteux et gourmand du pomelo, d’oranges ; la vivacité du citron, de verveine fraiche, le même style où tout est là, bien en place, dans un par- fait équilibre et grand raffinement d’arôme et de saveurs. Voila que se livre peu à peu une vraie corbeille de fruits blancs, d’agrumes zestés, accompagnés de fruits confits, de miel d’acacia, de vanille et de fin caramel. Une réelle gourmandise ou se trouve résolue l’équation magique alcool-sucre et acidité-amertume.
Château de Fargues - 2018
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Une sensation de puissance tellurique lui donne du relief sans jamais dissimuler son raffinement. Un vin long, profond et racé. Magistral.
Revue du vin de France, Roberto Petronio - septembre 2018Le 2016 de Fargues, encore en barrique, montre désormais beaucoup plus de définition, avec une trame vive de thé vert et de gingembre qui enveloppe un cœur de saveurs de compote d’abricot, de pêche et de coing.
La finale longue, crémeuse et envoûtante se prolonge sur des notes de noix de coco grillée et de crème brûlée.
Tout comme le 2010, on retrouve le même coté floral, fleur de tilleul ; le fruité juteux et gourmand du pomelo, d’oranges ; la vivacité du citron, de verveine fraiche, le même style où tout est là, bien en place, dans un par- fait équilibre et grand raffinement d’arôme et de saveurs. Voila que se livre peu à peu une vraie corbeille de fruits blancs, d’agrumes zestés, accompagnés de fruits confits, de miel d’acacia, de vanille et de fin caramel. Une réelle gourmandise ou se trouve résolue l’équation magique alcool-sucre et acidité-amertume.
Château de Fargues - 2018