LE MILLÉSIME 2008
2008 : l’année du gel (7 avril) qui détruit la moitié des grappes. Une réussite incontestable grâce à un travail de viticulture sans relâche et des conditions de récolte parfaites.
CONDITIONS CLIMATIQUES DE LA VIGNE
L’année débute sous des auspices cléments, mais un coup de froid en mars annonce un terrible gel matinal le 7 avril, qui anéantit près de la moitié des grappes.
Les semaines suivantes sont marquées par des pluies quasi incessantes (3 jours sur 4), entraînant coulure et filage lors de la floraison, ainsi qu’une forte pression du mildiou.
La seconde quinzaine d’août, chaude et humide, accélère la maturation mais laisse craindre l’apparition d’une pourriture précoce ou aigre.
Heureusement, un retour au froid sec début septembre stoppe cette évolution défavorable. Le raisin termine ainsi sa maturation lentement, conservant une fraîcheur et un potentiel aromatique remarquables.
LES VENDANGES
Les deux premières tries, du 25 septembre au 1er octobre, livrent des moûts d’une grande concentration, élégants et racés, dans la lignée du superbe 2007. La troisième trie, les 6 et 7 octobre, offre un profil plus classique en termes d’équilibre et de richesse. Il faut ensuite patienter une quinzaine de jours pour une nouvelle botrytisation, permettant une quatrième trie du 20 au 26 octobre. Si les températures fraîches ne favorisent plus une montée significative des sucres, elles préservent une expression aromatique intense, dans des registres confits et rôtis. La récolte s’achève le 26 octobre. Quelques grappes restantes sont jetées au sol le 6 novembre, au cœur d’une première quinzaine de novembre très pluvieuse. Une vendange exigeante mais couronnée de succès.
LE VIN
Superficie de production : 14,37 ha Vendanges : 5 tries successives manuelles Fermentation : 3 à 5 semaines en fût, par levures indigènes Production : 10 000 bouteilles Vinification : 100 % en barriques, avec 25 à 30 % de bois neuf, le reste en fûts de un à un an et demi Élevage : 30 mois
NOTES ET CRITIQUES DÉGUSTATION>
17/20
Avec une expression de rôti extravagante, ce millésime « viril » évolue avec grâce.
La Revue du Vin de France – 1er septembre 2010
17/20
Nez pur et complexe, corps particulièrement équilibré, grande persistance, liqueur élégante, beaucoup de style.
Bettane & Desseauve – avril 2009
****
Un nez de fruits botrytisés purs et concentrés. Mariage réussi entre fruit cristallin, richesse du milieu de bouche et acidité vive.
decanter.com, David Peppercorn – 2009
90-93/100
Très élégant, avec des notes d’épices, de miel et de zeste de citron. Puissant, dense, avec de subtiles touches de poivre blanc.
Wine Spectator, James Suckling – 6 avril 2009
94-96/100
Nez intense et riche, d’une superbe définition, presque façon TBA. Bouche vibrante, tendue, longue, marquée par le miel, l’abricot et l’orange amère.
eRobertParker.com, Neal Martin – 13 mai 2011
Commentaire du Château de Fargues
L’équilibre parfait.
Avec moins de 3 barriques à l’hectare, la récolte est réduite mais le pari est gagné : tout le travail et les efforts investis dans les quelques grappes laissées par Dame Nature au printemps, ont payé !
Château de Fargues - 2017
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Avec une expression de rôti extravagante, ce millésime « viril » évolue avec grâce.
La Revue du Vin de France – 1er septembre 2010Nez pur et complexe, corps particulièrement équilibré, grande persistance, liqueur élégante, beaucoup de style.
Bettane & Desseauve – avril 2009Un nez de fruits botrytisés purs et concentrés. Mariage réussi entre fruit cristallin, richesse du milieu de bouche et acidité vive.
decanter.com, David Peppercorn – 2009Très élégant, avec des notes d’épices, de miel et de zeste de citron. Puissant, dense, avec de subtiles touches de poivre blanc.
Wine Spectator, James Suckling – 6 avril 2009Nez intense et riche, d’une superbe définition, presque façon TBA. Bouche vibrante, tendue, longue, marquée par le miel, l’abricot et l’orange amère.
eRobertParker.com, Neal Martin – 13 mai 2011L’équilibre parfait.
Avec moins de 3 barriques à l’hectare, la récolte est réduite mais le pari est gagné : tout le travail et les efforts investis dans les quelques grappes laissées par Dame Nature au printemps, ont payé !