LE MILLÉSIME 2006
Une demie récolte en raison d’une trie extrêmement sévère due à des attaques de pourriture acide.
CONDITIONS CLIMATIQUES DE LA VIGNE
Un démarrage record : le premier coup de sécateur est donné dès le 8 septembre. Le printemps, globalement sec, alterne fraîcheur et chaleur. La vigne débourre tardivement, mais la floraison, parfaite début juin, enclenche une croissance rapide. Trois semaines de canicule en juillet précipitent le développement avant un mois d’août nettement plus frais et maussade.
En septembre, retour brutal à la chaleur : les températures moyennes dépassent les 31 °C durant la première décade. L’humidité résiduelle de fin août combinée à cette chaleur provoque une botrytisation intense, mais aussi l’apparition d’un ennemi sournois : les drosophiles (mouches du vinaigre), responsables d’une pourriture acide redoutable.
LES VENDANGES
La 1ère trie, précoce, commence le 8 septembre. Jusqu’au 12, les vendangeurs récoltent de magnifiques raisins confits. Mais rapidement, les orages et pluies s’installent. Une pause s’impose. Heureusement, le beau temps revient vite, avec des températures encore clémentes : la pourriture noble reprend, mais les drosophiles prolifèrent à nouveau. Il faut trier sévèrement, éliminer sans concession les grappes atteintes. Les 3ème et 4ème tries, du 27 septembre au 2 octobre, offrent des raisins d’une grande qualité, mais le rendement chute brutalement. Plus de la moitié de la récolte est sacrifiée pour préserver l’excellence.
LE VIN
Superficie de production : 14, 3680 ha Vendanges : 4 tries successives manuelles Durée de fermentation : 3 à 5 semaines, en fût, par levures indigènes Production : 12 000 bouteilles Vinification : 100 % barrique en fûts vieux d’un an à deux ans Durée de l’élevage : 30 mois
NOTES ET CRITIQUES DÉGUSTATION>
17/20
[…] le vin est riche en liqueur, parfaitement rôti, long, classique, digne des grands millésimes précédents.
Tast Pro, Bettane & Desseauve – 30 avril 2007
17-18/20
Raffiné et très élégant, avec des notes de pâte de fruits jaunes et d’écorce d’orange confite en bouche. La finale est d’une complexité aromatique, marquée par une petite touche amère bienvenue et rafraîchissante.
La Revue du Vin de France – 1er juin 2007
95-100/100
Un vin puissant, intense, avec une profusion de fruits mûrs et d’épices. Très doux, très long, racé, complexe, marqué par une superbe note de gingembre. Exceptionnel.
Wine Spectator, James Suckling – 4 avril 2007
Commentaire de dégustation du Château de Fargues
Bel or profond. Le nez un peu serré s’ouvre sur la fraicheur, les notes résineuses, les chanterelles et les senteurs fraîches de sous-bois. L’orange confite, les fruits confiturés arrivent ensuite avant le coing, la figue sèche, l’encaustique, la cire et un petit rappel safrané. La bouche robuste, est parfaitement supportée par une belle acidité. Les saveurs allient les fleurs un rien jasminées avec les fruits, pomme et poire, prune, pruneau, l’orange amère. Puis les fruits confiturés, le miel de tilleul, la pâte de coing, la cire et le caramel prolongent cette bouche dense et serrée. La finale est droite et tendue, allant presque jusqu’à la minéralité. »
Château de Fargues - 2017
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[…] le vin est riche en liqueur, parfaitement rôti, long, classique, digne des grands millésimes précédents.
Tast Pro, Bettane & Desseauve – 30 avril 2007Raffiné et très élégant, avec des notes de pâte de fruits jaunes et d’écorce d’orange confite en bouche. La finale est d’une complexité aromatique, marquée par une petite touche amère bienvenue et rafraîchissante.
La Revue du Vin de France – 1er juin 2007Un vin puissant, intense, avec une profusion de fruits mûrs et d’épices. Très doux, très long, racé, complexe, marqué par une superbe note de gingembre. Exceptionnel.
Wine Spectator, James Suckling – 4 avril 2007Bel or profond. Le nez un peu serré s’ouvre sur la fraicheur, les notes résineuses, les chanterelles et les senteurs fraîches de sous-bois. L’orange confite, les fruits confiturés arrivent ensuite avant le coing, la figue sèche, l’encaustique, la cire et un petit rappel safrané. La bouche robuste, est parfaitement supportée par une belle acidité. Les saveurs allient les fleurs un rien jasminées avec les fruits, pomme et poire, prune, pruneau, l’orange amère. Puis les fruits confiturés, le miel de tilleul, la pâte de coing, la cire et le caramel prolongent cette bouche dense et serrée. La finale est droite et tendue, allant presque jusqu’à la minéralité. »
Château de Fargues - 2017