{"id":746,"date":"2021-03-19T15:30:55","date_gmt":"2021-03-19T15:30:55","guid":{"rendered":"https:\/\/www.chateaudefargues.com\/?p=746"},"modified":"2021-04-30T06:55:48","modified_gmt":"2021-04-30T06:55:48","slug":"le-sauternes-laristocrate-des-vendanges-tardives","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.chateaudefargues.com\/en\/le-sauternes-laristocrate-des-vendanges-tardives\/","title":{"rendered":"LE SAUTERNES, L’ARISTOCRATE DES VENDANGES TARDIVES"},"content":{"rendered":"\n

Paris Match<\/p>\n\n\n\n

Par Emmanuel Tresmontant<\/p>\n\n\n\n

Publi\u00e9 le 07\/12\/2020\u00a0<\/em><\/p>\n\n\n\n

\"\"<\/figure>\n\n\n\n

Les Lur Saluces sont \u00e0 l\u2019origine de la l\u00e9gende des Sauternes. Les vins du Ch\u00e2teau de Fargues sont \u00e0 leurs image, extravagants et baroques Les Am\u00e9ricains ont cr\u00e9\u00e9 les Gafa. Nous, nous avons invent\u00e9 les vins de Sauternes\u2026 David contre Goliath. <\/p>\n\n\n\n

Un jour, peut \u00eatre, le public prendra-t-il conscience de ce tr\u00e9sor oubli\u00e9.<\/p><\/blockquote>\n\n\n\n

Car, qui boit encore de sauternes en 2020 ? Le nom fait peur, il \u00e9voque le sucre, alors que ce vin quasi immortel est un miracle de la nature d\u2019une complexit\u00e9 inou\u00efe. Au XIXe si\u00e8cles, et jusqu\u2019\u00e0 la fin des ann\u00e9es 1950, c\u2019\u00e9tait l\u2019\u00e2ge d\u2019or.<\/p>\n\n\n\n

Le vin des rois et le roi des vins.<\/p><\/blockquote>\n\n\n\n

Les grands crus class\u00e9s de sauternes se vendaient alors deux ou m\u00eame trois fois plus cher que les grands bordeaux rouges ! Aujourd\u2019hui, leurs prix se sont effondr\u00e9s, ils ne repr\u00e9sentent plus qui 0,1% de le production des vins de Bordeaux et 0,4% du chiffre d\u2019affaires. Les vignes servent \u00e0 produire de vin blanc sec, plus faciles \u00e0 \u00e9laborer, plus rentable et plus conforme \u00e0 notre go\u00fbt format\u00e9. Alors que tout un monde s\u2019\u00e9croule sous nos yeux, le moment est venu de red\u00e9couvrir ce joyau. Oubliez donc vos pr\u00e9jug\u00e9s et partez \u00e0 la d\u00e9couverte de cette petite Toscane situ\u00e9e au sud de Bordeaux, faite de collines, de murs de pierre s\u00e8ches et de pins odorants. C\u2019est dans cet \u00e9cosyst\u00e8me pr\u00e9serv\u00e9 et unique que les brumes automnales venues de la Garonne et du Ciron permettent depuis des si\u00e8cles l\u2019apparition de la toujours myst\u00e9rieuse \u00ab pourriture noble \u00bb, un champion auquel les savants ont donn\u00e9 le nom aust\u00e8re de \u00ab Botrytis cinerea \u00bb (qui en latin signifie \u00ab cendre \u00bb). Partout ailleurs, le botrytis est un parasite.<\/p>\n\n\n\n

Ici Sauternes c\u2019est de l\u2019or !<\/p><\/blockquote>\n\n\n\n

Il faut l\u2019avoir vue, cette pourriture : de septembre \u00e0 d\u00e9cembre elle confit les raisins en \u00e9voquant leur eau et en concentrant leurs sucres et leurs parfums. La grappe devient mauve, bleue, brune, noire, ratatin\u00e9e, une horreur\u2026 Et, pourtant, c\u2019est elle qui va engendrer de l\u2019or liquide ! Au XVIIIe si\u00e8cle, les n\u00e9gociants de Bordeaux n\u2019osaient d\u2019ailleurs pas dire la v\u00e9rit\u00e9 \u00e0 leurs clients hollandais, anglais et am\u00e9ricains, ils en avaient honte. En gouttant les raisins ainsi pourris, on comprend tout ;<\/p>\n\n\n\n

C\u2019est un d\u00e9lice !<\/p><\/blockquote>\n\n\n\n

Le champignon apporte les notes d\u2019agrumes, de coing et de miel. Le sauternes n\u2019est donc pas un vulgaire vin liquoreux, il est bien autre chose ! Le sauternes n\u2019est donc pas un vulgaire vin liquoreux, il est bien autre chose !<\/p>\n\n\n\n


D\u2019abord, c\u2019est la raret\u00e9, des rendements microscopiques : un verre de vin par pieds de vigne. Ensuite, c\u2019est immortalit\u00e9 : une bouteille peut se conserver cent cinquante ans ; avec le temps l\u2019impression de sucre d\u2019\u00e9corce d\u2019orange, de coing et de safran.
C\u2019est l\u2019\u00e9cologie : pour obtenir la pourriture noble, on ne peut pas traiter les vignes avec la chimie lourde. C\u2019est la simplicit\u00e9 : en le buvant, on renonce \u00e0 toute la rh\u00e9torique de la d\u00e9gustation, car ce vin n\u2019est pas descriptible par les mots, il parle au c\u0153ur et \u00e0 l\u2019\u00e2me. Enfin, c\u2019est la gastronomie dans ce qu\u2019elle a de plus contemporain : quand il est jeune et poivr\u00e9,<\/p>\n\n\n\n

Le sauternes s\u2019accorde magnifiquement avec des huitres !<\/p><\/blockquote>\n\n\n\n

Plus \u00e2g\u00e9, il sublimera un homard, une sole, des oursins, de la volaille, du foie gras, un canard \u00e0 l\u2019orange, du ris de veau ou un beau roquefort bien cr\u00e9meux. Ch\u00e2teau de Fargues l\u2019\u00e9nergie de la renaissance.
L\u2019arbre g\u00e9n\u00e9alogique des Lur Saluces remonte aux Capetiens, ce qui en fait l\u2019une des plus vieilles familles de France. Obtenir la pourriture noble, on ne peut pas traiter les vignes avec la chimie lourde. Pour obtenir la pourriture noble, on ne peut pas traiter les vignes avec la chimie lourde.<\/p>\n\n\n\n

De leur histoire mill\u00e9naire, il reste notamment cet incroyable ch\u00e2teau fort construit pendant la guerre de Cent Ans, br\u00fbl\u00e9, d\u00e9truit et sans cesse restaur\u00e9 au fil des sicles :<\/p>\n\n\n\n

Le Ch\u00e2teau de Fargues, propri\u00e9t\u00e9 de la famille depuis 1472 !<\/p><\/blockquote>\n\n\n\n

Quand on arrive devant ses remparts gigantesques, o\u00f9 nichent des faucons, et du haut desquels on aper\u00e7oit au loin les domaines de Malagar, propri\u00e9t\u00e9 de la famille Mauriac, on a le sentiment d\u2019entendre des murmures, on sent une pr\u00e9sence, celle des anc\u00eatres qui ont tant aim\u00e9 cette terre sacr\u00e9e de Sauternes, compos\u00e9e de forets de pins et de prairies ou paissent les vaches bazadaises \u00e0 grandes cornes. Rencontrer ici Alexandre de Lur Saluces, m\u00e9moire vivante de Sauternes, c\u2019est comme parle Aubert de Villaine, au domaine de la Roman\u00e9e Conti, en Bourgogne.<\/p>\n\n\n\n

Deux hommes d\u2019exception, deux sages, deux l\u00e9gendes du vin.<\/p><\/blockquote>\n\n\n\n

Apr\u00e8s avoir dirig\u00e9 le Ch\u00e2teau Yquem (qui appartenait \u00e0 la famille depuis 1785) de 1968 \u00e0 2004, Alexandre de Lur Saluces, tel le roi Lear, s\u2019est donc repli\u00e9 sur son ch\u00e2teau de Fargues o\u00f9 il vit depuis sa naissance, dont la premi\u00e8re vendange n\u2019avait \u00e9t\u00e9 faite qu\u2019en 1943, car, jusqu\u2019\u00e0, \u00e7a n\u2019\u00e9tait qu\u2019une grande ferme en polyculture, que le classement de 1855 n\u2019avait pas pris la peine de recenser. Aujourd\u2019hui, Fargues est consid\u00e9r\u00e9 comme un premier grand cru d\u2019exception, comme s\u2019il avait toujours exist\u00e9 ! Alexandre a pass\u00e9 le flambeau \u00e0 son fils Philippe, dont l\u2019humour et l\u2019\u00e9l\u00e9gance sont dignes d\u2019Oscar Wilde. Comme son p\u00e8re, il voue un culte \u00e0 la terre de Sauternes.<\/p>\n\n\n\n

Ici, on est dans le luxe artisanal<\/p>Alexandre de Lur Saluces<\/em><\/cite><\/blockquote>\n\n\n\n

on respecte la terre, on suit le rythme des saisons, chaque geste s\u2019inscrit dans une tradition et a une raison d\u2019\u00eatre. Et si la r\u00e9colte est mauvaise, on renonce \u00e0 faire du vin. \u00bb Le prix \u00e0 payer pour cr\u00e9er cette sublime \u00ab lumi\u00e8re bue \u00bb chant\u00e9e par Fr\u00e9d\u00e9ric Dard. Avec seulement 20 000 bouteilles par an, Fargues s\u2019affirme comme la quintessence aristocratique de Sauternes. Ses nectars toujours diff\u00e9rents d\u2019une ann\u00e9e sur l\u2019autre nous racontent une histoire. Ils fascinent par leur \u00e9nergie et leur bouche grasse, leur onctuosit\u00e9 qui tapisse le palais, leur longueur poivr\u00e9e aux notes de cire d\u2019abeille, leur \u00e9quilibre parfait.<\/p>\n\n\n\n

\nhttps:\/\/www.parismatch.com\/Vivre\/Gastronomie\/Le-Sauternes-l-aristocrate-des-vendanges-tardives-1715463\n<\/div><\/figure>\n\n\n\n

Les Lur Saluces sont \u00e0 l\u2019origine de la l\u00e9gende des Sauternes. Les vins du Ch\u00e2teau de Fargues sont \u00e0 leurs image, extravagants et baroques Les Am\u00e9ricains ont cr\u00e9\u00e9 les Gafa. Nous, nous avons invent\u00e9 les vins de Sauternes\u2026 David contre Goliath. <\/p>\n\n\n\n

Un jour, peut \u00eatre, le public prendra-t-il conscience de ce tr\u00e9sor oubli\u00e9.<\/p><\/blockquote>\n\n\n\n

Car, qui boit encore de sauternes en 2020 ? Le nom fait peur, il \u00e9voque le sucre, alors que ce vin quasi immortel est un miracle de la nature d\u2019une complexit\u00e9 inou\u00efe. Au XIXe si\u00e8cles, et jusqu\u2019\u00e0 la fin des ann\u00e9es 1950, c\u2019\u00e9tait l\u2019\u00e2ge d\u2019or.<\/p>\n\n\n\n

Le vin des rois et le roi des vins.<\/p><\/blockquote>\n\n\n\n

Les grands crus class\u00e9s de sauternes se vendaient alors deux ou m\u00eame trois fois plus cher que les grands bordeaux rouges ! Aujourd\u2019hui, leurs prix se sont effondr\u00e9s, ils ne repr\u00e9sentent plus qui 0,1% de le production des vins de Bordeaux et 0,4% du chiffre d\u2019affaires. Les vignes servent \u00e0 produire de vin blanc sec, plus faciles \u00e0 \u00e9laborer, plus rentable et plus conforme \u00e0 notre go\u00fbt format\u00e9. Alors que tout un monde s\u2019\u00e9croule sous nos yeux, le moment est venu de red\u00e9couvrir ce joyau. Oubliez donc vos pr\u00e9jug\u00e9s et partez \u00e0 la d\u00e9couverte de cette petite Toscane situ\u00e9e au sud de Bordeaux, faite de collines, de murs de pierre s\u00e8ches et de pins odorants. C\u2019est dans cet \u00e9cosyst\u00e8me pr\u00e9serv\u00e9 et unique que les brumes automnales venues de la Garonne et du Ciron permettent depuis des si\u00e8cles l\u2019apparition de la toujours myst\u00e9rieuse \u00ab pourriture noble \u00bb, un champion auquel les savants ont donn\u00e9 le nom aust\u00e8re de \u00ab Botrytis cinerea \u00bb (qui en latin signifie \u00ab cendre \u00bb). Partout ailleurs, le botrytis est un parasite.<\/p>\n\n\n\n

Ici Sauternes c\u2019est de l\u2019or !<\/p><\/blockquote>\n\n\n\n

Il faut l\u2019avoir vue, cette pourriture : de septembre \u00e0 d\u00e9cembre elle confit les raisins en \u00e9voquant leur eau et en concentrant leurs sucres et leurs parfums. La grappe devient mauve, bleue, brune, noire, ratatin\u00e9e, une horreur\u2026 Et, pourtant, c\u2019est elle qui va engendrer de l\u2019or liquide ! Au XVIIIe si\u00e8cle, les n\u00e9gociants de Bordeaux n\u2019osaient d\u2019ailleurs pas dire la v\u00e9rit\u00e9 \u00e0 leurs clients hollandais, anglais et am\u00e9ricains, ils en avaient honte. En gouttant les raisins ainsi pourris, on comprend tout ;<\/p>\n\n\n\n

C\u2019est un d\u00e9lice !<\/p><\/blockquote>\n\n\n\n

Le champignon apporte les notes d\u2019agrumes, de coing et de miel. Le sauternes n\u2019est donc pas un vulgaire vin liquoreux, il est bien autre chose ! Le sauternes n\u2019est donc pas un vulgaire vin liquoreux, il est bien autre chose !<\/p>\n\n\n\n


D\u2019abord, c\u2019est la raret\u00e9, des rendements microscopiques : un verre de vin par pieds de vigne. Ensuite, c\u2019est immortalit\u00e9 : une bouteille peut se conserver cent cinquante ans ; avec le temps l\u2019impression de sucre d\u2019\u00e9corce d\u2019orange, de coing et de safran.
C\u2019est l\u2019\u00e9cologie : pour obtenir la pourriture noble, on ne peut pas traiter les vignes avec la chimie lourde. C\u2019est la simplicit\u00e9 : en le buvant, on renonce \u00e0 toute la rh\u00e9torique de la d\u00e9gustation, car ce vin n\u2019est pas descriptible par les mots, il parle au c\u0153ur et \u00e0 l\u2019\u00e2me. Enfin, c\u2019est la gastronomie dans ce qu\u2019elle a de plus contemporain : quand il est jeune et poivr\u00e9,<\/p>\n\n\n\n

Le sauternes s\u2019accorde magnifiquement avec des huitres !<\/p><\/blockquote>\n\n\n\n

Plus \u00e2g\u00e9, il sublimera un homard, une sole, des oursins, de la volaille, du foie gras, un canard \u00e0 l\u2019orange, du ris de veau ou un beau roquefort bien cr\u00e9meux. Ch\u00e2teau de Fargues l\u2019\u00e9nergie de la renaissance.
L\u2019arbre g\u00e9n\u00e9alogique des Lur Saluces remonte aux Capetiens, ce qui en fait l\u2019une des plus vieilles familles de France. Obtenir la pourriture noble, on ne peut pas traiter les vignes avec la chimie lourde. Pour obtenir la pourriture noble, on ne peut pas traiter les vignes avec la chimie lourde.<\/p>\n\n\n\n

De leur histoire mill\u00e9naire, il reste notamment cet incroyable ch\u00e2teau fort construit pendant la guerre de Cent Ans, br\u00fbl\u00e9, d\u00e9truit et sans cesse restaur\u00e9 au fil des sicles :<\/p>\n\n\n\n

Le Ch\u00e2teau de Fargues, propri\u00e9t\u00e9 de la famille depuis 1472 !<\/p><\/blockquote>\n\n\n\n

Quand on arrive devant ses remparts gigantesques, o\u00f9 nichent des faucons, et du haut desquels on aper\u00e7oit au loin les domaines de Malagar, propri\u00e9t\u00e9 de la famille Mauriac, on a le sentiment d\u2019entendre des murmures, on sent une pr\u00e9sence, celle des anc\u00eatres qui ont tant aim\u00e9 cette terre sacr\u00e9e de Sauternes, compos\u00e9e de forets de pins et de prairies ou paissent les vaches bazadaises \u00e0 grandes cornes. Rencontrer ici Alexandre de Lur Saluces, m\u00e9moire vivante de Sauternes, c\u2019est comme parle Aubert de Villaine, au domaine de la Roman\u00e9e Conti, en Bourgogne.<\/p>\n\n\n\n

Deux hommes d\u2019exception, deux sages, deux l\u00e9gendes du vin.<\/p><\/blockquote>\n\n\n\n

Apr\u00e8s avoir dirig\u00e9 le Ch\u00e2teau Yquem (qui appartenait \u00e0 la famille depuis 1785) de 1968 \u00e0 2004, Alexandre de Lur Saluces, tel le roi Lear, s\u2019est donc repli\u00e9 sur son ch\u00e2teau de Fargues o\u00f9 il vit depuis sa naissance, dont la premi\u00e8re vendange n\u2019avait \u00e9t\u00e9 faite qu\u2019en 1943, car, jusqu\u2019\u00e0, \u00e7a n\u2019\u00e9tait qu\u2019une grande ferme en polyculture, que le classement de 1855 n\u2019avait pas pris la peine de recenser. Aujourd\u2019hui, Fargues est consid\u00e9r\u00e9 comme un premier grand cru d\u2019exception, comme s\u2019il avait toujours exist\u00e9 ! Alexandre a pass\u00e9 le flambeau \u00e0 son fils Philippe, dont l\u2019humour et l\u2019\u00e9l\u00e9gance sont dignes d\u2019Oscar Wilde. Comme son p\u00e8re, il voue un culte \u00e0 la terre de Sauternes.<\/p>\n\n\n\n

Ici, on est dans le luxe artisanal<\/p>Alexandre de Lur Saluces<\/em><\/cite><\/blockquote>\n\n\n\n

on respecte la terre, on suit le rythme des saisons, chaque geste s\u2019inscrit dans une tradition et a une raison d\u2019\u00eatre. Et si la r\u00e9colte est mauvaise, on renonce \u00e0 faire du vin. \u00bb Le prix \u00e0 payer pour cr\u00e9er cette sublime \u00ab lumi\u00e8re bue \u00bb chant\u00e9e par Fr\u00e9d\u00e9ric Dard. Avec seulement 20 000 bouteilles par an, Fargues s\u2019affirme comme la quintessence aristocratique de Sauternes. Ses nectars toujours diff\u00e9rents d\u2019une ann\u00e9e sur l\u2019autre nous racontent une histoire. Ils fascinent par leur \u00e9nergie et leur bouche grasse, leur onctuosit\u00e9 qui tapisse le palais, leur longueur poivr\u00e9e aux notes de cire d\u2019abeille, leur \u00e9quilibre parfait.<\/p>\n\n\n\n

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